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Le Nouveau Praticien Vét équine
Volume 12, Numéro 45, 2018
Intoxications et mycotoxines chez les équidés
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Page(s) | 11 - 16 | |
Section | Dossier : Intoxications et mycotoxines chez les équidés | |
DOI | https://doi.org/10.1051/npvequi/45011 | |
Publié en ligne | 15 avril 2018 |
Les différentes plantes toxiques majeures et les circonstances d’apparition
Les plantes toxiques posant le plus de problèmes chez le cheval sont soit des arbres comme le robinier (Robinia pseudoacacia L.), le cytise (Laburnum anagyroides Medik.), l’if à baie (Taxus baccata L.), le laurier rose (Nerium oleander L.), le laurier cerise (Prunus laurocerasus L.), les chênes à feuille caduques (Quercus spp.), l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus L.), le gui (Viscum album L.), le thuya (Thuja occidentalis L.) et la glycine, soit des plantes herbacées comme les séneçons (Senecio spp.), la porcelle enracinée flatweed (Hypochaeris radicata L.), le datura (Datura stramonium L.). Ces plantes sont importantes à connaître par leur fréquence sur le terrain, ou par la gravité des symptômes. Tout en ayant à l’esprit que de nombreux chevaux ne sont pas capables de reconnaître les plantes toxiques, les circonstances d’intoxication sont variées et augmentent lorsque les chevaux ne peuvent pas choisir, comme lors de la présence de plantes toxiques dans le foin ou, par exemple, une mise au pré/paddock sans ressources alimentaires suffisantes. Les arbres les plus toxiques comme le laurier rose, le cytise, l’if à baie, et la glycine doivent être éliminés. D’autres arbres pourtant toxiques ne provoquent pas forcément d’intoxication mais doivent attirer l’attention du vétérinaire, donc de l’utilisateur de chevaux, comme le robinier, le gui (parasite des arbres), le troène, le laurier cerise, et le thuya. Ces arbres doivent ainsi être taillés à l’abri des chevaux et les résidus ramassés. En ce qui concerne les plantes herbacées, la palme des intoxications revient aux Astéracées de couleur jaune comme les séneçons, responsables de lésions hépatiques, et la porcelle enracinée, qui provoque le Harper australien. Si certains chevaux savent choisir les plantes dans leur pré, ils ne peuvent rien contre les plantes présentes au ras du sol quand la prairie est sur-pâturée ou lorsque la plante a été récoltée avec l’herbe, et est donc présente dans le foin.
Mots clés : Intoxications végétales / circonstances / pâture / foin / prévention
© NÉVA - Nouvelles Éditions Vétérinaires et Alimentaires 2018
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