Le Nouveau Praticien Vétérinaire équine

Lors de l’identification, la robe d’un poulain peut laisser perplexe du fait de sa complexité. Connaître au mieux la génétique des robes et leur transmission permet de faciliter l’identifcation des poulains, malgré leur poil de bourre. Dans cette optique, certaines informations majeures sont à retenir.

L’ADN a envahi notre quotidien. Mais les nouveaux outils de la génomique sont-ils vraiment une aide pour l’éleveur ? La génomique permet-elle de prédire les aptitudes ? Comment utiliser les informations qu’elle génère ?

Si l’adage populaire indique que « le cheval est le meilleur ami de l’Homme », l’allergie aux poils de chevaux est une réalité loin d’être anecdotique, puisque sa fréquence a doublé entre 1970 et 1990, et qu’elle ne cesse d’augmenter depuis. Une des solutions pour les cavaliers de loisir est la monte des chevaux de race Curly dont la particularité est d’avoir des poils frisés, réputés être hypoallergéniques.

Pour produire des poneys de sport, les croisements se font traditionnellement de manière très intuitive entre des races de poneys et de chevaux de sport. Un test de génotypage pour sélectionner les reproducteurs et optimiser la taille au garrot des poneys produits est aujourd’hui disponible.

Depuis de nombreuses années, le cheval a fait l’objet de multiples sélections au gré des envies de l’Homme et sur la base de ses aptitudes. Ces sélections, ayant pour but l’obtention d’un caractère ou d’une caractéristique donnés, ont entraîné l’émergence de maladies génétiques. Il est essentiel aujourd’hui pour le vétérinaire de savoir les diagnostiquer et accompagner les éleveurs.

L’IFCE (Institut français du cheval et de l’équitation) a créé en 2008 l’Observatoire des anomalies équines, calqué sur le modèle de celui qui existe pour les bovins. L’objectif est de centraliser des données sur les anomalies équines afn d’étudier ensuite une potentielle origine génétique.

Grâce à l’essor, ces dernières années, des technologies de séquençage de nouvelle génération (NGS) et grâce au séquençage de la première jument Pur-sang, Twilight, en 2009, de nombreuses applications en génomique équine ont déjà été mises en place ou restent à être déployées pour la flière. L’apport de ces outils est multiple : ils permettent d’améliorer la santé des chevaux, de prédire leurs performances mais également d’optimiser les accouplements tout en conservant une forte diversité génétique.

Synthèse d’une sélection des meilleurs articles parus dans la presse internationale